Hello les ami.e.s,
Je suis ravie de vous retrouver pour cette nouvelle édition de la News de Gatemeri ☀️
De quoi allons-nous parler cette semaine?
Apprendre à dire non: quoi, pourquoi et comment?
L’inspiration lecture: pour passer à l’action!
Build in public: mon retour d’expérience sur Linkedin
Le podcast de la semaine: Comment dire “non” au management ?
Let’s go sunshine ☀️
1. Apprendre à dire non: quoi, pourquoi et comment?
Ces 2 dernières années j’ai décuplé ma capacité d’observation, d’écoute et d’analyse grâce à cette aventure Gatemeri et une des choses fondamentales que j’ai apprise c’est que les gens qui sont alignés avec eux-mêmes ont une compétence rare en commun: la capacité à dire non sans se justifier.
A. De quoi parle-t-on?
Nous avons tous des demandes explicites ou implicites qu’on reçoit au quotidien dans notre vie sociale, personnelle ou professionnelle pour lesquelles on pourrait dédier notre temps et notre énergie.
C’est cette amie qui vous invite à prendre un verre un samedi soir pour “catch up”
Ce collègue qui vous demande un coup de main sur un dossier
Votre cousine qui se marie dans 2 mois et vous demande de gérer une partie de l’organisation
Ces exemples de demandes sont tous légitimes. Mais il requièrent des ressources, notre temps, énergie voire argent et quand on est 100% alignés avec ces demandes il n’y a pas de problème. Le problème nait quand on est pas d’accord.
Vous avez envie de rester chez vous et mater Netflix le samedi soir au lieu de voir votre amie
Vous n’avez pas de temps disponible pour travailler sur le dossier de votre collègue
Vous vous êtes fixé comme objectif d’avancer sur votre recherche d’emploi ces 2 prochains mois et vous n’aviez pas prévu de participer à l’organisation du mariage de votre cousine
De façon tangible: dire NON c’est vocalement facile mais le dire aux autres est toute une autre histoire.
B. Pourquoi cette compétence est difficile à développer?
Ce qui est difficile ce n’est pas dire non mais ce sont les pensées de jugements négatifs que l’autre personne va dire sur nous (ou pas). Nous sommes des êtres sociaux, nos cerveaux sont câblés pour être acceptés par les autres en plus de notre conditionnement social à ne pas déplaire, à toujours être arrangeant et disponible pour les autres (surtout pour nous les femmes)
Voici les 2 raisons que j’ai listé comme freins à dire non:
La peur du jugement
Il est important de comprendre ce mécanisme:
je veux dire “non” mais => je crains que la personne va avoir un mauvais jugement sur moi (je ne suis pas une bonne amie par exemple) donc => je dis oui mais => au fond ce n’était pas ce que je voulais alors => je rumine et je m’en veux…
Ce qui qui se passe c’est qu’on a du mal à accueillir les pensées et les émotions qui surgissent au moment de dire non.
2. La volonté d'aider
La majorité d'entre nous a envie d'aider, de se sentir utile. Nous sommes réceptifs et emphatiques aux problèmes des autres. Dire non, c'est le risque de se sentir égoïste. Nous sommes culturellement destinés à aider. Mais parfois à trop vouloir aider on s’empêche de se concentrer et d’avancer sur nos propres projets (ex: aider votre cousine ou avancer sur votre recherche d’emploi).
C. Comment dire NON?
Une fois qu’on a compris pourquoi dire non était difficile, on va voir comment arbitrer et dire non sans culpabiliser car notre liberté individuelle est de pouvoir déconstruire ces mécanismes primaires pour reprendre le pouvoir sur sa vie.
Ma plus grande prise de conscience dans cette affaire a été d’accepter les conséquences de mon “non” chez l’autre. Il est possible que l’autre soit déçu.e ou contrarié.e mais ce n’est pas moi qui ai créé cette déception mais c’est eux qui sont responsables de leurs propres émotions.
Le choix est assez simple: si vous dites OUI aux demandes des autres, vous vous dites NON à vous-même. Car si on dit oui pour éviter que la personne ressente de la déception, de la contrariété ou de la colère alors c’est nous qui allons la ressentir.
Les deux choix sont difficiles mais comme disent les ricains ‘Choose your hard’
Plan d’action
Prenons l’exemple de votre collègue qui débarque dans votre bureau pour vous demander de l’aider sur un dossier. Si vous avez du mal à dire non voici la méthode que j’utilise depuis peu et qui m’a beaucoup aidée
Ne jamais répondre spontanément
Le risque est d’être submergée par les émotions évoquées ci-dessus et de répondre vite. Ce qui m’aide beaucoup est de faire une pause et dire à la personne que je reviens vers elle dans les plus brefs délais. Je ne fais pas ça pour fuir la réponse mais pour vraiment réfléchir à mon arbitrage.
2. Se poser les questions suivantes
Personnellement à chaque demande où j’hésite, je me pose cette série de questions afin de prendre conscience des arbitrages que je fais:
Si je dis oui à cette personne, à quoi je dis non? Par ex: si je dis oui à mon amie pour prendre un verre avec elle, je dis non à mon besoin de repos
Est ce que je dis oui car j’ai envie ou je dis oui parce que j’ai peur de dire non? Pour garder le même exemple: est-ce que je dis oui car j’ai peur de ne pas être une bonne amie?
Est ce que j’aime mes raisons de dire oui? suis-je 100% alignée avec ces raisons?
Est-ce que ton toi futur te remerciera d’avoir pris cette décision?
Si la réponse est OUI alors c’est parti!
Si la réponse est NON alors on laisse tomber.
3. Répondre à la personne qui t’a sollicité.e
a. La remercier
La première chose à faire est de remercier la personne, dans notre exemple, la réponse à votre collègue peut-être ‘merci d’avoir pensé à moi pour répondre à ce problème complexe”
b. Lui dire non
Après l’avoir remercier, lui expliquer votre situation , par exemple ‘Je manque de temps en ce moment et malheureusement ton dossier ne rentre pas dans mon planning. Je préfères te dire non que de dire oui et mal le faire’
Si vous avez vraiment du mal à faire ça parfois on peut aussi couper la poire en deux du genre ‘Je n’ai pas le temps de prendre en charge tout le dossier en revanche on peut se caler 1h la semaine prochaine pour que je t’aide sur ton plan d’action’
Conclusion
Dire non est douloureux mais c'est un service qu'on se rend. Un signe de respect de notre propre temps et d'absence de dépendance au jugement des autres.
Remarquez les moments où vous dites oui avec la tête et non avec le cœur et dites oui au NON.
2. L’inspiration lecture
Ces mécanismes mentaux sont très ancrés et notre liberté individuelle réside dans le pouvoir de déconstruire ces câblages mentaux pour soi-même.
Le livre qui a été un game changer pour moi est celui-ci: Essentialism de Greg Mckeown qui est un bijou pour savoir prioriser et aller à l’essentiel.
Notre temps et énergie sont des ressources finies, allouer une ressource à une action c’est se priver de ressource pour une autre action. A vous donc de prioriser les actions qui méritent votre temps et énergie car on ne peut pas répondre oui à tout
J’avais fait un petit épisode de podcast sur ce livre que vous pouvez retrouver ci-dessous.
3. Build in public: mon retour d’expérience Linkedin
Depuis 2 semaines, j’ai commencé un challenge qui est de poster 1 fois/jour sur Linkedin pendant 30 jours.
Pourquoi j’ai voulu faire ce challenge?
Pour vaincre mon syndrome de l’imposteur: J’ai un gros syndrome de l’imposteur pour l’écriture et pour moi la meilleure façon de vaincre ce syndrome c’est de passer à l’action (c’est ce que j’ai appris de tous les épisodes du podcast!)
Pour être plus proche de mon audience: En postant tous les jours j’échange avec des personnes que je ne voyais pas avant, c’est riche et stimulant.
Pour développer ma créativité: je dois vous avouer que trouver des idées de posts n’est pas toujours simple mais depuis que je fais ce challenge j’ai l’impression que mon cerveau s’est débloqué, je note toujours mes idées quelques part puis je me réserve un créneau pour rédiger mes posts hebdomadaires.
Les résultats
Pour être honnête avec vous, je ne fais pas ce challenge pour les performances mais plus pour les raisons citées ci-dessus. Mais une chose est sûre, prendre le temps de poster sur Linkedin a un impact (pas encore sur le business mais du moins en visibilité)
Voici mes performances depuis 14 jours (à l’heure où je vous écris je n’ai pas encore fait mon post du jour😅)
+98,3% de reach de mes posts qui ont touché plus de 65k personnes
+47,9% d’interactions avec mon audience
Encore 15 jours à tenir et je vous fera au 2e récap😊
4. Le podcast de la semaine
Pour rester dans la même thématique d’apprendre à dire non, demain dans le podcast on répond à la question “Comment faire quand on ne veut pas/plus être manager?”
J’y reçois Laurent Brouat, qui avait monté sa boite avec une dizaine de salariés et s’st rendu compte qu’il a été manager par défaut…Il nous raconte comment il s’est débarrassé de son role de manager pour être plus aligné avec lui même.
Et voilà c’est tout pour moi aujourd'hui!
Please n’hésitez pas à me dire si cette News vous a été utile et ce qu’il faudrait améliorer, je ne la fais que pour vous <3
Keep Shining☀️
N’Geur
Merci pour cet article simple à lire concis et grâce auquel on repart avec des outils concrets à mettre en place ASAP!!!
A très vite