Pourquoi sommes-nous si dur.e.s avec nous-même?
La hustle culture, tu connais?
Hello les ami.e.s,
Je suis ravie de vous retrouver pour cette News de Gatemeri ☀️
Alors de quoi allons-nous parler cette semaine?
La hustle culture: Késako?
Mon Tedx: Ou comment questionner notre rapport à la hustle culture?
Le podcast de la semaine: Comment mieux travailler avec le time blocking?
Let’s go sunshine ☀️
1. La hustle culture
A. Qu’est ce que la hustle culture?
La hustle culture c’est le fait de mettre en avant notre vie professionnelle au détriment de notre vie personnelle, de notre bien-être ou de nos passions. On hérite de cette culture selon notre environnement culturel et/ou social.
A quoi reconnait-on qu’on est un hustler?
Le hustler normalise le fait de trop travailler. Vous connaissez le dicton des hustlers US “no pain, no gain” si on ne souffre pas, on ne peut pas réussir. Le hustler va travailler jusqu’à des heures très tardives mais considère que c’est le seul chemin menant à la réussite
Le hustler tait ou minimise ses émotions. Dire qu’il est fatigué est un signe de fragilité. Le hustler ne se plaint pas, il gère la pression.
Le hustler affiche sa charge de travail comme un signe de réussite. « J’ai pas une minute pour moi », « j’ai taffé tout le week-end », « je croule sous le taff en ce moment »…en disant ça il se trouve stylé et se rassure d’être sur le chemin de sa réussite
Pour le hustler, se faire plaisir c’est s’éloigner de sa réussite. Il classe ses activités et pour lui, certaines sont futiles et risquent de l’éloigner de son objectif. Par exemple, ne rien faire le culpabilisera car c’est pour les féniants, sortir avec ses potes c’est perdre du temps, lire un roman? pourquoi faire?
Le hustler met la barre haute, très haute. Il est trop exigeant envers lui-même, l’échec lui paraît insurmontable et s’en veut. Il ne sait pas célébrer les victoires car à peine son objectif atteint il est en route pour en entamer un autre
Vous vous reconnaissez sur certains points? Ne vous inquiétez pas pendant très longtemps j’étais une très bonne hustler!
En tant que fille d’immigrés je sais que l’influence de la hustle culture est impactante chez moi car pour mes parents la réussite n’était pas une option mais une nécessité. Donc j’hérite de cette croyance de “no pain= no gain”qui m’a suivie pendant longtemps mais depuis ma traversée du désert j’essaye de m’en détacher et je vais vous partager quelques tips pour changer de perspectives.
B. Comment s’en détacher?
Le hustler justifie son attitude par son ambition mais spoiler alert on peut aussi avoir une grande ambition et opter pour un autre mode de fonctionnement.
Personnellement, j’ai toujours été ambitieuse et ça ne change pas. En revanche ce qui a changé c’est comment j’ai décidé d’atteindre mon ambition.
L’attachement à la hustle culture réside dans nos croyances qu’il faut souffrir, travailler dur pour réussir. Or la réussite d’un projet dépend des ressources en temps et énergie qu’on y met et cette énergie il faut la nourrir comme un moteur.
Le temps que vous passer à vous reposer, faire du sport, flâner dans les bois, développer votre créativité, etc c’est du temps utile à booster votre énergie et vos projets. J’ai illustré mon propos dans l’infographie ci-dessous.
Même si j’essaye de me détacher de cette croyance, parfois je retombe dans mes travers. En tant qu’ancienne hustler parfois je culpabilise lorsque je prend du temps pour moi. Or cette culpabilité émane surtout de nos propres croyances autour de l’égoïsme. Car s’occuper de soi s’apparente, dans nos esprits, à devoir délaisser les autres, à passer nos propres intérêts avant ceux de notre entourage.
Or, c’est précisément l’inverse qui se produit ! Lorsque nous manquons de ressources, nous n’avons plus grand-chose à offrir. En s’occupant de soi, on se remplit d’énergie, de force et de joie qu’on irradie ensuite aux autres, c’est ce qu’on appelle l’égoïsme positif!
C. L’exercice pour s’en détacher
Fais la cartographie de ta situation
Imagine ta vie comme un grand réservoir d’énergie, et il n’y en pas qu’un, mais plusieurs ! Note chaque élément sur une une échelle de 1 à 10 - 10 étant ce qui compte le plus pour toi.
Loisir, plaisir ✎ /10
Vie intellectuelle ✎ /10
Vie sociale ✎ / 10
Alimentation ✎ / 10
Activité physique ✎ / 10
Développement personnel ✎ / 10
Amour ✎ /10
Sommeil ✎ /10
2. Dessine une roue
Dessine une roue avec chaque élément et la note attribuée (comme le dessin ci-dessous).
3. Fais une pause, regarde attentivement le résultat obtenu et pose-toi ces questions
1) Qu’est-ce que cette image m’inspire ?
2) Y a-t-il un déséquilibre entre ce que je vis et ce que je veux ?
3) Est-ce qu’il y a des parties de moi que je délaisse complètement ?
4) Sur quelle réserve (une ou plusieurs), j’aimerais me focaliser en priorité ?
5) Si ces besoins étaient mieux comblés, quel serait l’impact positif sur ma vie ?
6) Quels seraient les effets positifs sur la vie de mon entourage (famille, amis, collègues) ?
Je vous invite vraiment à faire l’exercice et vous allez prendre conscience de votre rapport à la hustle culture😉
2. Mon Tedx: questionner notre rapport à la hustle culture?
Ca y est je vous en avais parlé, mon premier Tedx est enfin sorti 🎉
Bon, la qualité de la vidéo n’est pas dingue mais j’y déconstruis notre vision de la réussite. Je ne vais pas plus vous spoiler. Visionnez, écoutez, likez, partagez 😉
3. Le podcast de la semaine
Pour rester dans la thématique d’équilibre de la vie pro/perso, je vous ai préparé un épisode sur la méthode du time blocking qui m’a permise de travailler moins mais mieux. L’épisode “Comment mieux travailler avec le time blocking?” sera diffusé demain matin (lundi) sur toutes les plateformes d’écoute.
Et voilà c’est tout pour moi aujourd'hui!
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Keep Shining☀️
N’Geur